Troisième semaine de notre atelier d’écriture pour vous aérer, se surprendre, partager ensemble.
Merci infiniment pour votre enthousiasme et vos contributions.
On change cette semaine d’ambiance avec cette photo d’une aurore boréale.
© copyright jpj_laplander
Vous avez jusque jeudi 9 avril 8H pour nous laisser votre création en commentaire de ce billet !
et pour retrouver l’ensemble du projet, c’est ICI.
7 avril 2020 à 8h02
Derrière ces murs, mon souffle se débat dans les méandres de ma lassitude.
Les portes sont closes et je dispose de tout ce temps…
Il s’égrène en cristaux qui s’éternisent autour de moi.
Dans un soupir j’ouvre la fenêtre.
Un parfum volatile s’immisce dans mon existence confinée.
C’est l’aube. Le jour se pare de rosée pour humidifier mes rêves évaporés.
Le monde marche sur un fil mais mes yeux désormais réveillés peuvent distiller les couleurs. Je me calme derrière la vitre.
Finie la douleur enfermée. Le soleil naissant me transporte vers des multitudes de teintes chamarrées comme les rayons de cette aurore verte.
Nous, humains, sommes unis dans la peur du lendemain.
Nous vaincrons ensemble avec le temps par-delà cet enchevêtrement sanitaire.
Voyageons dans la joie de cet instant comme des oiseaux migrateurs qui reviennent en silence.
Ouvrons les plaines de notre imagination.
Même atteints par l’Histoire ravageuse, nous pouvons danser ici et maintenant dedans.
Ensemble!
8 avril 2020 à 10h05
Merci pour votre participation !
8 avril 2020 à 8h41
Dans le ciel nocturnal,
Déesses et dieux s’amusent,
Ils laissent alors des traces,
Éphémères et magnifiques,
Pour notre plus grand plaisir.
Les nuages se meuvent,
Comme des virevoltants,
Malgré ce froid glacial,
Me laissant là, pantois,
Mais non sans émoi.
Devant ce spectacle,
Je suis alors enchanté,
Comme je le fus jadis,
Par tes pas de danse,
Qui me laissèrent en transe.
Cette mouvance célèste,
Au-delà des sapins couverts,
De ce voile immaculé,
Respire la douceur de tes yeux
Couleur d’émeraude.
À cette aube je déclare:
Ô aurore boréale,
Reviens nous encore
Ô bien aimée,
Reviens moi toujours.
8 avril 2020 à 10h05
Merci pour votre participation !
8 avril 2020 à 8h44
Les forêts sont loin. Les cimes que je ne peux jamais attraper du bout des doigts, je ne peux même plus les attraper du bout des yeux.
Je revois les premiers crocus, violets, blancs, roses, mauves et leurs jeunes feuilles aux verts tâtonnants. Mes souvenirs se diluent dans l’aquarelle de l’imaginaire.
8 avril 2020 à 10h05
Merci pour votre participation !
8 avril 2020 à 19h41
Bientôt le printemps, et au bout du corridor… l’été!
Avril. Bientôt le printemps et au bout du corridor l’été.
C’est avec ses pensées qu’Itusuark prit le sentier pour rejoindre ses parents.
En pénétrant dans la forêt, elle ajusta son écharpe afin de se protéger du vent.
Elle appréciait ce moment, où elle se retrouvait loin de tout contact humain.
Sans qu’elle ne se l’explique, elle se trouvait apaisée après plusieurs pas.
Comme si l’agitation qui l’habitait, était transmise à l’espace environnant.
Itusuark percevait alors davantage l’écho de ses pas sur la neige
et le ploiement des branches au passage du vent.
Elle parvenait à s’orienter grâce au chant de la rivière,
qui longeait le chemin pour se jeter dans la vallée.
Soudain, elle s’arrêta. Elle aperçut le grand rocher au pied duquel,
se réunissait la communauté lors de la cueillette des baies.
Malgré l’absence de lumière, elle parvint à lire l’inscription dans la roche.
Jaillirent alors dans sa mémoire, les gestes de son grand-père,
le mystère entourant ses paroles et la clarté de cette nuit.
Elle leva les yeux, mais ne put distinguer aucune lumière.
Elle continua son chemin et finit par atteindre le col des trois vaches.
A cet instant, le vent se calma. La vallée fut alors illuminée par vagues successives.
Lentement, la contemplation fit place à la rêverie. Le réel à l’imagination.
Le son répété du clocher parvint néanmoins à la détacher petit à petit de ce paysage
et lui rappeler qu’elle était attendue pour le souper.
En dévalant la pente, elle chercha dans les tiroirs de sa mémoire, ce que lui avaient enseigné les ainés au sujet de cette période qui marque la fin de l’hiver.
Elle le trouva : fin avril, l’aurore tourne et se défile devant la lumière du printemps.
Elle sourit. Dans quelques jours,
ils reverraient à nouveau le soleil,
répandre sa lumière dans le ciel.
La lumière serait de retour.
8 avril 2020 à 21h13
Bientôt le printemps, et au bout du corridor… l’été!
Avril. Bientôt le printemps et au bout du corridor l’été.
C’est avec ses pensées qu’Itusuark prit le sentier pour rejoindre les siens.
En pénétrant dans la forêt, elle ajusta son écharpe afin de se protéger du vent.
Elle appréciait ce moment, où elle se retrouvait loin de tout contact humain.
Sans qu’elle ne se l’explique, elle se trouvait apaisée après plusieurs pas.
Comme si l’agitation qui l’habitait, était transmise à l’espace environnant.
Itusuark percevait alors davantage l’écho de ses pas sur la neige
et le ploiement des branches au passage du vent.
Elle parvenait à s’orienter grâce au chant de la rivière,
qui longeait le chemin jusqu’au cœur de la vallée.
Soudain, elle s’arrêta. Elle aperçut le grand rocher près duquel,
se réunissait la communauté lors de la cueillette des baies.
Malgré l’absence de lumière, elle parvint à lire l’inscription dans la roche.
Jaillirent alors dans sa mémoire, les gestes de son grand-père,
le mystère entourant ses paroles et la clarté de cette nuit.
Elle leva les yeux, mais ne put distinguer aucune lumière.
Elle continua son chemin et finit par atteindre le col des trois vaches.
A cet instant, le vent se calma. La vallée fut alors illuminée par vagues successives.
Lentement, la contemplation fit place à la rêverie. Le réel à l’imagination.
Le son répété du clocher parvint néanmoins à la détacher petit à petit de ce paysage
et lui rappeler qu’elle était attendue pour le souper.
En dévalant la pente, elle chercha dans les tiroirs de sa mémoire, ce que lui avaient enseigné les ainés au sujet de cette période qui marque la fin de l’hiver.
Elle le trouva : fin avril, l’aurore tourne et se défile devant la lumière du printemps.
Elle sourit. Dans quelques jours,
La lumière serait de retour.
ils reverraient à nouveau le soleil,
répandre sa lumière dans le ciel.
La lumière serait de retour.
9 avril 2020 à 7h50
Merci pour votre participation !
8 avril 2020 à 23h16
voiles colorées
un gigantesque ovule
du vert au violet
9 avril 2020 à 7h51
Merci pour votre participation !
9 avril 2020 à 1h09
L’évasion
Quatre murs et un toit
C’est ce que dit la loi,
Une porte verrouillée,
Et une vie annulée.
Le front collé aux vitres,
A jouer les arbitres,
Un monde à la dérive
Nager entre deux rives.
Le printemps qui s’invite
Frappant à chaque vitre,
Les poumons qui crépitent,
Et les voix qui s’irritent.
Voyager de chez soi,
Rêver rien qu’une fois,
Une aurore boréale
Et les yeux pleins d’étoiles.
Rêver encore un peu,
Dans un silence bleu,
S’évader bien plus loin,
Aux cimes des sapins.
Survivre malgré tout,
Tenir toujours debout,
Les yeux tournés au ciel
Teinté de vert pastel.
9 avril 2020 à 7h51
Merci pour votre participation !
9 avril 2020 à 16h19
Sans rire? Il faut vraiment choisir?? Mais ils sont tous magnifiques!! Allez, deux exaequo au moins, pour moi, le 1 (Emilie) et le 3(Emmanuel)