L’horizon s’élargit enfin mais vous ne pouvez toujours pas passer votre week-end au bord de la mer ? Nous avons de quoi vous faire voyager par procuration et passer un dimanche iodé !

C’est dans l' »Atelier atlantique » de Kenneth White que je vous invite, dans les Côtes d’Armor, sur la Manche. Né en Écosse, installé en France depuis 1967, Kenneth White se dit Écossais d’origine, Français d’adoption, Européen d’esprit, mondial d’inspiration. Poète, écrivain, essayiste, il est l’inventeur de la géopoétique, dont le but est de renouveler chez l’être humain la perception du monde, de densifier sa présence au monde. La géopoétique en englobe toutes les dimensions, reliant de multiples disciplines comme la poésie, la science, la philosophie…

Dans La maison des marées (cliquez sur les titres), Kenneth White raconte son installation à Trébeurden, son quotidien, les endroits qu’il fréquente et apprécie, ses randonnées à travers le paysage armoricain, mais aussi ses lectures dans sa bibliothèque, ses rencontres avec des lecteurs ou des intellectuels… son écriture simple libre et fourmillant d’anecdotes permet de passer une bonne après-midi à le lire ou presque à l’écouter.

Arpenteur du monde, il est à l’origine du concept de nomadisme intellectuel. Parmi ses ouvrages, Le visage du vent d’est relate un voyage dans les petites îles des Antilles, archipel de l’Atlantique tropical qui s’étend de la côte du Venezuela à la Floride.

Un aperçu de l’écriture poétique de Kenneth White ?  Imaginés par le poète, les derniers écrits du naturaliste Jean-Jacques Audubon évoquent ses souvenirs rapportés du voyage de Eastport au Labrador (Canada, 1833). Avec Bernard Alligand, artiste de la matière, de la lumière et du mouvement, et voyageur lui aussi, voici un extrait des Derniers jours d’Audubon, livre d’artiste que l’on aimerait palper (éditions d’Art FMA). « Quel monde s’ouvrait là ! » Laissez-vous transporter…